Après avoir quitté, non sans quelques remords, les enfants de CPOC (cf article "Une semaine dans une école au Cambodge"), nous avons retrouvé notre rythme de bagpacker et au début ça a été un peu déroutant. Nous avons retrouvé le confort d'une chambre d'hôtel pour nous deux, de l'eau courante et d'un ventilo. Et on s'est redit à quel point on avait de la chance, notamment celle de pouvoir voyager pendant un an.
Nous sommes partis de l'école en direction de la mer (que nous n'avions pas encore vu depuis notre départ) et nous nous sommes arrêtés à Kampot, une petite ville paisible, mondialement connue pour son poivre (les meilleurs restaurants auraient sur leur table du poivre de Kampot). Et Kampot s'est avéré la transition qu'il nous fallait pour reprendre nos marques en douceur. Bien qu'il n'y ait pas énormément de choses à voir, nous y sommes restés 3 jours ; nous y avons pris notre temps. Nous ne nous y sommes pas baignés, car le temps était nuageux et la plage pas très belle. A la place, nous avons admiré les couchers du soleil, notamment le long des marais salants qui encerclent la ville. Et nous avons loué un scooter pour sillonner les environs : le parc du Bokor, Kep et ses crabes, les plantations de poivre et surtout la campagne qui est ce qu'il y avait de plus beau à voir pour nous. Ses chemins de terre rouge, ses champs de palmiers, ses collines.
J'ai moins de chose à écrire sur ces trois jours passés, car il n'y a pas à dire, ils étaient plus fades et encore noyés de questions sur notre monde...
JGF
RépondreSupprimerBjr,
Outre les cultures différentes, nos deux jeunes apprentis "reporters" découvrent la réalité de la mondialisation. Les voyages contribuent au mûrissement des esprits. Ils nourrissent aussi la découverte du principe de la relativité humaine. Un enrichissement de bon aloi. Un pas de plus vers la maturité. Au retour passez par Dubaï, pour un court séjour !
JGF