Après avoir bien profité de nos 4 jours dans la jungle, il ne nous restait plus que la partie la moins sympathique : rentrer. Et le retour a été long... Nous étions en effet au plus au nord de notre périple en Amérique du Sud, et comme nous avions déjà visité le nord du Pérou à l'aller, il nous fallait redescendre dans le Sud.... On aurait pu prendre un avion à Tarapoto, mais ça aurait été beaucoup plus cher. Du coup, de Lagunas, après 7h de bateau à nouveau jusqu'à Yurimaguas et une nuit de repos, nous avons pris, de Yurimaguas, un bus direct jusqu'à.... Lima. Pendant 33h, nous avons parcouru 1 100 km et eu au moins le loisir de regarder les paysages changés petit à petit. Après avoir sillonné sous un soleil de plomb et à 30 km/h (route non bitumée oblige) des centaines de kilomètres dans la forêt, nous avons fini par atteindre des paysages de montagne plus frais et désertiques. Nous sommes montés jusqu'à un col à 5 000 mètres pour redescendre ensuite vers la mer et Lima, enfin !!!(100 soles par pers., soit 29€, pour 33h de bus en semi-cama, ie. avec sièges inclinables, avec la compagnie Universo).
Une fois à Lima, comme lors de notre première escale, on ne s'y est pas senti très à nos aises. Déjà, chose inhabituelle, on a une galéré pour trouver un hôtel. Tous ceux sur notre chemin étaient soit complet soit beaucoup trop cher. Finalement, l'hôtel qu'on a trouvé est le moins cher à date du Pérou (19 soles, soit 5,4€), mais la chambre (sans salle de bain) était de style assez carcéral. Etant donné notre planning chargé au Pérou, on a décidé de partir dès le lendemain. Même si on a encore du temps, il ne faut pas qu'on s'éternise partout si on veut atteindre Ushuaia avant Noël !
De bonne heure nous sommes donc repartis en bus, mais pour seulement 2h cette fois-ci, en direction de Pisco, une ville célèbre pour le Pisco, une eau-de-vie à base de raisin, autour de 40°C (Bus : 15 soles par pers., soit 4,2€ avec la compagnie Jaksa). Mais, contrairement à toute attente, si nous sommes venus jusque-là, ce n'était pas pour le Pisco, mais pour les pélicans. A une vingtaine de kilomètres de là, à côté de la ville de Paracas, se trouve la plus grande réserve d'oiseaux du Pérou. Située dans une des zones les plus désertiques de la côte péruvienne, elle présente surtout l'avantage de bénéficier de courants marins extrêmement froids, qui favorisent la formation de plancton, qui nourrissent les poissons, qui nourrissent les oiseaux. Les côtes de la réserve sont donc plus que surchargées d'oiseaux en tout genre, dont des pélicans, qu'on peut même croiser dès le port de Paracas vu qu'ils sont bien nourris par les locaux.
Le lendemain de notre arrivée, après avoir la veille, testé dans la rue un cocktail à base de Pisco (pour notre culture personnelle !), nous sommes partis de bonne heure en collectivo jusqu'à la ville de Paracas (2 soles par pers., soit 0,6€).
Du port, tout en prenant notre petit-déjeuner, on s'est bien amusé à regarder les pélicans voler, atterrir sur l'eau tels des planeurs, se chamailler sur la plage et piquer dans l'eau à la recherche d'un poisson.
Ensuite nous avons loué des VTT (20 soles par vélo, soit 6€) et sommes partis vadrouiller dans la réserve qui est à quelques kilomètres du port de Paracas. Nous avons sillonné des paysages désertiques assez lunaires et été transportés par le bleu vif de l'océan.
On a évidemment croisé en chemin des oiseaux de toute taille et couleur. Et on a bien pédalé sur des chemins caillouteux et sableux, qui avaient la fâcheuse tendance de ne pas être plats. Pour corser un peu le tout, un petit vent de face nous a suivis sur une bonne partie du parcours ; la côte n'est pas désertique par hasard ! Mais après un trek de 4 jours assis dans une pirogue et 1 jour et demi passé dans un bus, ça nous a fait plus que du bien de bouger notre body !
Après une bonne matinée de vélo, nous sommes allés nous remettre de nos efforts sur le port. Au menu : cheviche et chicharron de poissons frais. Deux spécialités péruviennes, qui nous ont permis de savoir si on préférait le poisson cru ou en friture. Et les avis sont partagés !
Informations pratiques :
- Nous avons choisi de loger à Pisco et non à Paracas car c'est de Pisco que les bus les moins chers arrivent et repartent. Et nous n'avons pas du tout regretté notre choix car nous avons trouvé la ville de Pisco beaucoup plus agréable que Paracas, qui est exclusivement (et trop à notre goût) touristique. Certes, à Pisco, il n'y a pas la mer, mais il y a plus de locaux que d'étrangers.
- Nous avons décidé de ne pas faire le tour touristique en bateau autour des Iles Ballestas, car d'une part il est très cher (au minimum 80 soles par pers. tout inclus, soit 23€), et d'autre part, nous en avions un peu marre des tours organisés. On avait envie cette fois-ci d'y aller à notre rythme.
De bonne heure nous sommes donc repartis en bus, mais pour seulement 2h cette fois-ci, en direction de Pisco, une ville célèbre pour le Pisco, une eau-de-vie à base de raisin, autour de 40°C (Bus : 15 soles par pers., soit 4,2€ avec la compagnie Jaksa). Mais, contrairement à toute attente, si nous sommes venus jusque-là, ce n'était pas pour le Pisco, mais pour les pélicans. A une vingtaine de kilomètres de là, à côté de la ville de Paracas, se trouve la plus grande réserve d'oiseaux du Pérou. Située dans une des zones les plus désertiques de la côte péruvienne, elle présente surtout l'avantage de bénéficier de courants marins extrêmement froids, qui favorisent la formation de plancton, qui nourrissent les poissons, qui nourrissent les oiseaux. Les côtes de la réserve sont donc plus que surchargées d'oiseaux en tout genre, dont des pélicans, qu'on peut même croiser dès le port de Paracas vu qu'ils sont bien nourris par les locaux.
Le lendemain de notre arrivée, après avoir la veille, testé dans la rue un cocktail à base de Pisco (pour notre culture personnelle !), nous sommes partis de bonne heure en collectivo jusqu'à la ville de Paracas (2 soles par pers., soit 0,6€).
Du port, tout en prenant notre petit-déjeuner, on s'est bien amusé à regarder les pélicans voler, atterrir sur l'eau tels des planeurs, se chamailler sur la plage et piquer dans l'eau à la recherche d'un poisson.
Ensuite nous avons loué des VTT (20 soles par vélo, soit 6€) et sommes partis vadrouiller dans la réserve qui est à quelques kilomètres du port de Paracas. Nous avons sillonné des paysages désertiques assez lunaires et été transportés par le bleu vif de l'océan.
Informations pratiques :
- Nous avons choisi de loger à Pisco et non à Paracas car c'est de Pisco que les bus les moins chers arrivent et repartent. Et nous n'avons pas du tout regretté notre choix car nous avons trouvé la ville de Pisco beaucoup plus agréable que Paracas, qui est exclusivement (et trop à notre goût) touristique. Certes, à Pisco, il n'y a pas la mer, mais il y a plus de locaux que d'étrangers.
- Nous avons décidé de ne pas faire le tour touristique en bateau autour des Iles Ballestas, car d'une part il est très cher (au minimum 80 soles par pers. tout inclus, soit 23€), et d'autre part, nous en avions un peu marre des tours organisés. On avait envie cette fois-ci d'y aller à notre rythme.
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