De Barunwangy, notre point de chute pour notre visite nocturne au mont Ijen, nous étions à 5 kilomètres à vol d’oiseau de Bali. Du coup, pour 7 500 roupies (soit 0,6€) nous avons pu y prendre un ferry en direction de cette île si mythique, autant plébiscitée que décriée. Qui n’a pas en effet entendu parler de Bali ! En tout cas moi, sans savoir avant vraiment où c’était, ni à quoi ça ressemblait, l’évocation de ce lieu m'avait toujours laissée rêveuse. Il était donc temps d’aller percer le mystère de Bali et se faire notre propre opinion !
Les cheveux au vent et un large sourire sur le visage, nous avons mis une petite heure pour atteindre Bali qu’il me tardait d’autant plus d’atteindre que j’allais y retrouver mes parents pour une petite dizaine de jours. Avant cela il nous fallait attendre deux jours et rejoindre la ville d’Ubud où nous nous étions donné rendez-vous.
De l’embarcadère à Bali (Gilimanuk), nous avons pu rejoindre Denpasar par un des rares bus local accessible aux touristes à Bali. Certes, on n’a pas réussi cette fois-ci à esquiver les rabatteurs et on a dû payer quasiment le double du billet. Mais vu les frais de taxi que nous allons avoir par la suite sur Bali, nous n’avons pas payé cher notre trajet (50 000 roupies par pers.). A Bali, le lobby des taxis est en effet tellement puissant, qu’il est quasiment impossible de s’y déplacer autrement qu’en shuttle privée ou taxi. Il existe pourtant bien des bus, mais pour les locaux exclusivement.
Après 5h de route, nous sommes arrivés à Denpasar avec, comme prévu, l’envie immédiate d’en partir. Le vacarme d'une circulation incessante et l’absence de charme du centre ville, nous a confortés dans l’idée qu’il fallait fuir Denpasar au plus vite et arpenter les chemins reculés de Bali à scooter. Nous sommes donc allés avec deux jours d’avance à Ubud. Nous y avons laissé nos gros sacs dans l’hôtel réservé par mes parents et nous sommes partis deux jours, avec un petit baluchon, à la découverte du sud-est de Bali. Nous avons ainsi pu, à notre rythme :
- Admirer les rizières et petits villages aux alentours (Sidemen etc.)
- Fouler des plages de sable noir
- Fouler des plages de sable blanc !
- Visiter le plus grand temple de Bali (Pura Besakih), par contre sous une petite pluie fine (pas de bol !)
- Parcourir des jardins dignes du palais d’été à Pékin, mais en version très réduite (Water Palace)
- Dormir chez l’habitant sans l’avoir anticipé, parce que vers 18h, à la tombée de la nuit, en cherchant un homestay qui n’existait plus, on est tombé sur un balinais qui nous a proposé pour 150 000 roupies (10€), petit déjeuner inclus, de loger chez lui.
- Acheter des fruits au marché et notamment des silak, un fruit que j’ai découvert en Indonésie et dont je suis plus que fana. On appelle ces fruits les fruits du serpent, car sa peau est semblable à celle d’un serpent. Côté goût et texture par contre c’est assez proche des pommes. J'en ai mangé des kilos....!
- Sillonner à scooter la route qui longe la côte entre Amed et Amlapura.
- Voir les bateaux de pêcheurs rentrés au port. Une fois débarqués, les poissons sont directement vendus sur les bords de route. Une fraîcheur garantie qui nous a fait regretter de ne pas avoir de barbecue à dispo à l'hôtel !
En tout cas ce premier aperçu de Bali nous a séduits. Nous n'avons quasiment pas croisé de touristes en chemin et eu l'impression de voir le vrai Bali. Par contre le retour à Ubud nous a fait bizarre. Nous avons eu l'impression de débarquer sur une autre planète quand, en arrivant dans le centre ville nous avons découvert une horde de touristes et une ribambelle de beaux restaurants et boutiques avec vitrines en verre (boutiques à touristes). A Java comme lors de notre balade à scooter dans le sud-est de Bali nous avions l'habitude de manger dans les vrais Warung, les restaurants de rue où la déco dans l'assiette comme à l'intérieur du restaurant n'est pas au menu et c'est très bien comme ça. Nous faisions nos emplettes aux marchés ou dans des micros magasins. Le choc a donc été assez violent. Et surtout, on a réalisé que se retrouver nez à nez avec un Starbuck à Ubud, nous faisait complètement déchanter. Heureusement que ce qui vaut le coup à Ubud se trouve ailleurs !!!
C'est toujours aussi génial de vous lire, profitez-bien!
RépondreSupprimerBises
Vous me donnez toujours faim devant vos découvertes culinaires .Pas de doute que Béné vas nous sortir un joli livre de cuisine à son retour. En attendant joyeuses retrouvailles avec la famille. Papet louis
RépondreSupprimerCoucou à tous les 2 !!!
RépondreSupprimerj'attends avec impatience la fin du mois car j'aurai un reportage détaillé de vos 10 jours avec les parents.... Cela fait toujours plaisir de voir vos minois épanouis, et Béné, en dessous de ton joli sourire j'ai pu admirer un joli collier, acquisition récente I presume???
Bizzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzz
Et tu as fait une session vernis ;-) Les photos ne trompent. C'est bien aussi de se faire des petits plaisirs !
RépondreSupprimerJ'espère que vous avez apprécié les charmes de Bali... en vous éloignant des zones touristiques ! Je m'empresse de lire la suite !
Tu devais être contente de revoir tes parents... déjà presque 7 mois d'écouler !
Oui en effet, j'ai craqué en Malaisie !! à 0,5€ le vernis, mon besoin d'un peu de coquetterie n'a pas mis notre budget en péril !!! : )
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