4 août 2015

Lombok, last stop in Indonesia

Après 3 jours divins passés à Flores et surtout dans le parc de Komodo, il était malheureusement temps de rentrer sur Lombok où notre vol pour Auckland nous attendait. Si revenir de Komodo a été moins long et pénible que d’y aller, ça n’a quand même pas été une partie de plaisir. En premier nous avons commencé par passer 10h sur un ferry, et on n’a pas eu le même standing qu’à l’aller (pourtant on avait payé le même prix - 60 000 roupies par personne, soit 4€). Cette fois-ci pas de siège inclinable mais des sièges en plastiques qui arrivent à mi-dos (donc impossible de dormir…). Beaucoup de passagers avaient du coup emmené des couvertures pour s’allonger par terre. Le ferry a vite ressemblé à un camp de réfugiés. Il n’y avait pas d’air, c’était une vraie fournaise à l’intérieur. Et pour couronner le tout, comme il n’y avait pas de poubelle, au bout de quelques heures de nombreux déchets se sont amoncelés par terre, peaux de banane, bols de nouilles chinoises, écorces de cacahuètes etc. Un vrai bonheur…. ! Le pire c’est qu’une fois arrivés au port de Sapé, on était loin d’être arrivés. Il nous restait encore 2h de mini-van, qu’on a passé sur le toit car il n’y avait plus de place à l’intérieur. Et si on a bien vu le paysage, on était mal assis et il a vite fait froid. Puis une nuit dans un bus, heureusement plus confort celui-là. On avait une place assise et un siège inclinable. Au petit matin, on a enchaîné avec 2h de ferry, puis 2h de bus jusqu’à Mataharan. Et enfin une heure de bémo (tuk-tuk indonésien) pour atteindre notre destination finale : Kuta-Lombok. Un voyage de 26h qui n’a pas été de tout repos ! A tel point, que je ne sais pas comment, j’ai réussi à me faire une tendinite à la cheville sans tomber. Une tendinite au repos, faut quand même le faire !

Bref, non sans joie, nous avons atterris dans le premier hôtel qu’on a trouvé. On n’avait pas le cœur à comparer les prix pour une fois. Puis nous sommes allés profiter du bord de mer.


De belles plages de sables fins bordent toute la côte sud de Lombok. Il faut juste choisir son intensité de vagues. Le sud de Lombok est en effet mondialement réputé pour les surfeurs. Et ce qui est bien c’est qu’on y trouve des plages de tout niveau, de débutant à expert. Guillaume a ainsi pu tester le surf ! Pour 50 000 roupies (3€), il a pu louer une planche de surf et il s’est lancé. Il a passé beaucoup de temps à attendre la vague, mais il a quand pu se mettre debout 2/3 fois pendant quelques secondes. Pas assez longtemps par contre pour que je puisse immortaliser la scène !


Lombok fut notre dernière étape en Indonésie et en Asie pour le coup. Nous y avons passé deux jours, et malheureusement la dernière journée ne nous a pas laissé un bon souvenir de l’Indonésie. Car nous nous sommes fait voler dans notre chambre d’hôtel pendant qu’on prenait notre petit-déjeuner. Notre chambre étant fermée à clef, le temps du petit-déjeuner (qu’on prenait pour une fois à l’hôtel), nous avions donc laissé notre portefeuille sur la table de nuit et nos papiers avec nos euros et dollars. Techniquement nos papiers, euros et dollars étaient dans notre sac à dos qui était lui, fermé avec un cadenas. Mais cette fermeture n’est pas optimale et facile, si on prend le temps et qu’on fouille, à contourner. Toujours est-il qu’en rentrant du petit-déjeuner on a vu deux personnes de l’hôtel sortir de notre chambre. Vu le standing de l’hôtel, ce n’était pas pour faire le ménage. On leur a donc demandé ce qui se passait. Ils nous ont alors bredouillés qu’ils avaient vu une souris entrer dans notre chambre et qu'ils étaient en train de la chercher. Leur explication nous a tout de suite semblé bizarre. Déjà un des deux hommes semblait particulièrement stressé, comme s’il avait une phobie folle des souris. Et c’était un grand gaillard. De plus, on ne comprenait pas par où la souris avait pu entrer car le seul passage possible était très en hauteur, et on doutait qu’une souris puisse grimper le long d’un mur lisse. Enfin, à part une bombe insecticide, ils n’avaient rien pour attraper la souris. Ils ont même eu le culot de nous dire que la bombe insecticide ça marchait pour tout, même pour les souris. Vraiment bizarre, mais difficile de dire quoi que ce soit. Une fois qu’ils ont été partis, Guillaume a alors vérifié l’argent du portefeuille. Comme c’était notre dernière journée en Indonésie on avait calculé pile poil ce qu’il nous fallait et on savait donc exactement combien on avait. Or il manquait 100 000 roupies (7€). Rien de très grave jusque-là, mais ça signifiait qu’ils avaient été plus là pour voler que pour attraper une souris. Guillaume a alors vérifié la pochette avec nos euros et dollars, et là, elle avait fondu considérablement ! Il nous manquait 100€ et 180$. On savait à coup sûr combien il nous manquait car on avait tout noté. Et comme il nous manquait bizarrement aussi des roupies indonésiennes, on était quasiment sûr à 100% que nos deux loutisques c’était copieusement servis pendant qu’on prenait le petit-déjeuner. Ecœurée, je n’avais qu’une envie, aller leur crier que j’allais pourrir leur hôtel sur internet. Plus diplomate, Guillaume m’a dit que si j’allais les voir, il préférait que ça soit lui qui parle, afin que je ne m’énerve pas trop. On est donc allé d’un pas décidé voir le type de l’hôtel qu’on avait retrouvé dans notre chambre. Guillaume, posément, lui a énoncé que bizarrement de l’argent avait disparu ce matin dans notre chambre. Moi, je me suis contentée de le regarder de travers, avec mon regard de chien méchant. Et étonnamment, le gars n’a ni sourcillé ni cherché à démentir. Il a tout de suite reconnu les faits de peur que les clients autour n’entendent (l’hôtel était complet). Et il nous a tout de suite proposé de tout nous rembourser si on promettait de ne rien dire et de ne pas faire de scandale. Incroyablement, on a donc récupéré tout ce qu’ils nous avaient volé. On n’a pas récupéré l’argent en 5 minutes, mais au bout d’une heure et demi, en les pressant régulièrement sous peine d’aller toquer à toutes les portes, on a fini par récupérer tout ce qu’ils nous avaient volé. Ce qui ne nous a pas empêchés bien sûr de les pourrir ensuite sur internet. On en profite donc pour blacklister sur notre blog l’hôtel Banana à Kuta Lombok : n’y aller pas c’est des voleurs !!!

On a ainsi quitté l’Indonésie avec un goût amer. Entre les tickets de bus compliqués à acheter au bon prix, une croisière qu’on nous a vendu en sachant que ça serait compliqué d’arriver à bon port et ce vol dans notre chambre, ça commençait à faire beaucoup de mauvaises expériences pour un seul pays. Pourtant c’est tellement dommage car la majorité des locaux qu’on a croisés étaient adorables et bienveillants. C’est de plus un pays vraiment magnifique et à part en termes de paysage. Mais, rien n’y fait, j’aurais du mal à cause de ça, à classer l’Indonésie dans la liste des pays où je reviendrais bien.

En tout cas, maintenant direction l’Amérique du Sud ! Un tout autre décor !!! Au passage on va transiter 2 jours à Auckland pour couper la route, puis passer 9 jours en Polynésie Française, car ça serait trop dommage de ne voir ces îles que du ciel. Et enfin passer 5 jours sur l’île de Pâques, cette île si mystique qui sera notre introduction à la culture sud-américaine.

2 commentaires:

  1. Toujours aussi agréable de vous lire, hâte de suivre vos aventures en amérique du sud, continent de notre voyage de noce qui nous laisse un merveilleux souvenir...
    Brice est venu passer 2 jours en Normandie pour la moisson, on a bien sur parlé de vous... il ne manquera pas de conter à son tour ses exploits ;-) Bises

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    1. Hello!
      Brice m'a effectivement raconter un peu de ses exploits champetres ;-). Cool de l'avoir revu.
      On est en Amérique latine la(Pérou) , et pour l'instant on kiff bien. :-)
      Bises

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