Après être passé par Luang Prabang, la prochaine étape est maintenant de rejoindre Vientiane, la capitale du Laos. Même si ces deux villes ne sont qu'à 338 km de distance, le temps annoncé en bus (12h...) nous paraît dur à supporter d'un seul coup, et d'autant plus que les temps annoncés sont généralement plutôt optimistes que pessimistes ici (même si ça semble dur à croire et étonnamment long pour une si courte distance....). Nous décidons donc de couper la route en deux, et de s'arrêter à Vang Vieng (qui est à 188 km de Luang Prabang). Et nous n'avons pas regretté !
Tout d'abord parce qu'après 8h de bus (vs 6h indiquée), nous étions drôlement content de sortir du bus. Nous étions à bord d'un bus VIP, mais surtout de nom - la vitre à côté de nous était tellement morcelée qu'on s'est demandé comment la réparation de fortune (un gros morceau de ruban adhésif) pouvait bien tenir le coup, surtout vu les trous sur la route ! En tout cas, ce qui est sûr c'est qu'un bus VIP ça ne va pas si vite que ça dans des routes de montagnes en serpentin sur les trois quart du chemin, sans compter les nombreux arrêts en route (pour prendre de nouveaux passagers, déjeuner, refroidir les disques et plaquettes de freins etc.).
Et ensuite car Vang Vieng - réputée être la ville de la bringue au Laos - a été une halte étonnamment agréable et tranquille. C'est une petite ville au cœur de la campagne, le long de Mékong, qui a aussi une face paisible. Nous avons d'ailleurs prolongé notre halte d'un jour pour avoir le temps de louer des vélos et de vadrouiller aux alentours. Et ça aurait été dommage de ne pas avoir piqué une tête dans un lagon plus que bleu et de ne pas avoir visité une grotte de quasiment 1km de long - cette fois-ci on en a eu pour notre argent ! Car le Laos est truffé de grottes (quasi toutes payantes) et pas toujours très impressionnantes.
Que dire de plus sur Vang Vieng, à part, que si vous voulez faire la fête, de l'accro branche, de l'escalade, du canoë etc. c'est ici qu'il faut venir ! Mais que si vous voulez aussi juste couper la route comme nous et y faire une petite halte paisible, vous pourrez aussi y trouver ce que vous cherchez ! C'est ça le charme de Vang Vieng : il y en a pour tous les goûts ! NB : et surtout depuis que les autorités ont mis le hola et renforcé les contrôles suite à une forte hausse du nombre d'accident lié à l'excès d'alcool en faisant du tubing (plus de 20 décès en 2013...)
Après cette pause bus à Vang Vieng nous avons quand même dû reprendre la route direction Vientiane. De bonne heure (5h30 du matin) nous avons pris un mini van pour Vientiane. Nous nous étions préparés à passer encore 6 bonnes heures dans le bus, mais par rapport au bus VIP, il a été étonnement rapide et en 4h nous étions arrivés ! Nous avons donc débarqué de bon matin dans une ville qui nous a semblé immense après les villages du nord du Laos. Nous y avons retrouvé le bruit des klaxons, les feux de signalisation et découvert une chaleur étouffante qui nous est tombé dessus (si les nuits étaient fraîches dans le Nord, il fait maintenant plus chaud et tout le temps!). Personnellement, je me suis sentie comme un chaton sur une autoroute et ai immédiatement regretté l'air paisible des villes précédentes. Rapidement, un peu déboussolé, on a décidé de partir au plus vite, quitte à passer à côté de Vientiane. Nous avons même envisagé l'option de repartir le jour même en direction de Thakhek (notre prochaine étape), mais la durée du trajet (6h voire plus!) et l'état des routes nous a découragé. Nous avons donc trouvé une guesthouse correcte (mais chère vs les prix constatés avant) près du Mékong et nous avons loué des vélos pour la journée. Nous n'avons cependant pas vraiment visité Vientiane car il n'y a quasiment que des temples à voir et ça on connaît bien maintenant ! Et la chaleur de plomb qui nous a fait suer à grosse goutte en deux secondes nous a incité à profiter de cette escale pour aller à la Poste et se ravitailler en crème solaire (produit pas si facile que ça à trouver !). Nous avons même fait une escale dans un centre commerciale.... mais à notre décharge c'était le premier qu'on voyait depuis Pékin, et surtout nous espérions y trouver un peu de frais. Malheureusement, c'était plus un marché couvert qu'un centre commercial en faite ! Nous n'y avons donc trouvé ni frais ni crème solaire !
De Vientiane, je pense que nous nous souviendrons surtout d'une chose qui nous a frappé : les traces de l'époque du protectorat français au Laos. ça ne nous avait pas vraiment sauté aux yeux jusqu'à présent. On avait juste noté en effet qu'on pouvait commander dans certains restaurants laotiens du pain et des sandwich. Mais à Vientiane, c'est étonnant tellement c'est flagrant. Les noms des rues sont en français ! On trouve ainsi des rues, avenues et boulevard ! Les noms de tous les ministères sont aussi en français. Et on trouve un peu partout des étales de pain et des boulangeries où on peut acheter croissants, pain au chocolat, baguette, à des prix par contre assez proche de la France pour ce qui est des boulangeries ayant pignon sur rues (boulangeries touristiques...???).
En tout cas, avant de venir au Laos, je n'avais pas du tout en tête que le Laos avait été sous protectorat français. Le Laos, qui tout au long du 19ème siècle a appartenu à la Thaïlande (royaume du Siam) a en effet été cédé à la France au début du 20ème siècle. Et ce n'est qu'en 1946 que la France a redonné au Laos sa souveraineté. D'où ces traces toutes fraîches à Vientiane. Pas sûr cependant que l'influence française ai vraiment marqué la culture laotienne. On n'a pas vraiment eu l'impression que les laotiens mangeaient du pain le matin ni portaient des bérets, ils semblent préférer les soupes de nouille et les chapeaux en bambou ! Et si quelques laotiens parlent un peu français, c'est plutôt l'anglais qui prime avec les touristes.
NB. Il y a quand même au moins une relique de la culture française partagée par les laotiens : la pétanque ! On a été assez surpris de voir dans les villages des terrains de pétanque et ils n'étaient pas vide !
Après cette pause bus à Vang Vieng nous avons quand même dû reprendre la route direction Vientiane. De bonne heure (5h30 du matin) nous avons pris un mini van pour Vientiane. Nous nous étions préparés à passer encore 6 bonnes heures dans le bus, mais par rapport au bus VIP, il a été étonnement rapide et en 4h nous étions arrivés ! Nous avons donc débarqué de bon matin dans une ville qui nous a semblé immense après les villages du nord du Laos. Nous y avons retrouvé le bruit des klaxons, les feux de signalisation et découvert une chaleur étouffante qui nous est tombé dessus (si les nuits étaient fraîches dans le Nord, il fait maintenant plus chaud et tout le temps!). Personnellement, je me suis sentie comme un chaton sur une autoroute et ai immédiatement regretté l'air paisible des villes précédentes. Rapidement, un peu déboussolé, on a décidé de partir au plus vite, quitte à passer à côté de Vientiane. Nous avons même envisagé l'option de repartir le jour même en direction de Thakhek (notre prochaine étape), mais la durée du trajet (6h voire plus!) et l'état des routes nous a découragé. Nous avons donc trouvé une guesthouse correcte (mais chère vs les prix constatés avant) près du Mékong et nous avons loué des vélos pour la journée. Nous n'avons cependant pas vraiment visité Vientiane car il n'y a quasiment que des temples à voir et ça on connaît bien maintenant ! Et la chaleur de plomb qui nous a fait suer à grosse goutte en deux secondes nous a incité à profiter de cette escale pour aller à la Poste et se ravitailler en crème solaire (produit pas si facile que ça à trouver !). Nous avons même fait une escale dans un centre commerciale.... mais à notre décharge c'était le premier qu'on voyait depuis Pékin, et surtout nous espérions y trouver un peu de frais. Malheureusement, c'était plus un marché couvert qu'un centre commercial en faite ! Nous n'y avons donc trouvé ni frais ni crème solaire !
De Vientiane, je pense que nous nous souviendrons surtout d'une chose qui nous a frappé : les traces de l'époque du protectorat français au Laos. ça ne nous avait pas vraiment sauté aux yeux jusqu'à présent. On avait juste noté en effet qu'on pouvait commander dans certains restaurants laotiens du pain et des sandwich. Mais à Vientiane, c'est étonnant tellement c'est flagrant. Les noms des rues sont en français ! On trouve ainsi des rues, avenues et boulevard ! Les noms de tous les ministères sont aussi en français. Et on trouve un peu partout des étales de pain et des boulangeries où on peut acheter croissants, pain au chocolat, baguette, à des prix par contre assez proche de la France pour ce qui est des boulangeries ayant pignon sur rues (boulangeries touristiques...???).
NB : 12 000 kip, c'est plus de 1,2€ (avec le taux de change à date...), et c'est plus cher qu'à Paris ....!!!
En tout cas, avant de venir au Laos, je n'avais pas du tout en tête que le Laos avait été sous protectorat français. Le Laos, qui tout au long du 19ème siècle a appartenu à la Thaïlande (royaume du Siam) a en effet été cédé à la France au début du 20ème siècle. Et ce n'est qu'en 1946 que la France a redonné au Laos sa souveraineté. D'où ces traces toutes fraîches à Vientiane. Pas sûr cependant que l'influence française ai vraiment marqué la culture laotienne. On n'a pas vraiment eu l'impression que les laotiens mangeaient du pain le matin ni portaient des bérets, ils semblent préférer les soupes de nouille et les chapeaux en bambou ! Et si quelques laotiens parlent un peu français, c'est plutôt l'anglais qui prime avec les touristes.
NB. Il y a quand même au moins une relique de la culture française partagée par les laotiens : la pétanque ! On a été assez surpris de voir dans les villages des terrains de pétanque et ils n'étaient pas vide !
Coucou !!
RépondreSupprimerAh les délices d'une chaleur humide qui rend la transpiration inefficace, que ce soit à vélo ou quand on cherche le sommeil !!!
Sinon ce que vous décrivez à Vang Vieng reflète malheureusement le côté pervers du tourisme de masse, totalement irrespectueux de l'environnement local, que ce soit vis à vis des populations comme de la nature... J'en ai une véritable aversion... Et même si une partie de la population en vit, elle y perd tant par ailleurs... Pas mécontente d'apprendre que le gouvernement a réagi !!!
Bizzzzzzzzzzzzzzzzzzzzz
Nizzzzzzzzzzzzzzzzzzzzz
Ce soir, session de rattrapage... je n'avais pas lu vos aventures (même si j'apercevais les nouvelles étapes !) depuis presque 2 mois. Je vous ai quittés dans le grand froid, et vous retrouve transpirant au Laos ! Tout est magnifique, ça fait rêver !
RépondreSupprimerLe repas thaï a l'air canon... Béné, j'attends l'invit à ton retour ;-)
L'expérience a la ferme avait l'air génial ! Les 1ères photos de Laos sont à tomber (ça me rappelle des paysages du Vietnam !)... vous mixez le vélo, la rando, le repos parfois aussi... excellent !
Je me demande si tu trouves le temps de bouquiner ?!
Super ! Vivement le prochain épisode !!!